Steve Jobs, président d’Apple est catégorie, selon lui les utilisateurs paieront pour accéder à du contenu en ligne sur des sites de leurs quotidiens ou magazines favoris.
Sincèrement j’en doute.
Imaginez si demain matin CNN, Cyberpresse, USA Today ou Canoe devenaient des sites payants.
La gratuité n’est-elle pas la base du succès de l’Internet et de ses nombreux portails de nouvelles?
Steve Jobs fait ici un très mauvais pari. Un aussi mauvais pari que lorsque Bill Gates ne croyait pas à la lancée de l’Internet à l’époque où Netscape dominait le monde des fûreteurs. On dirait que depuis ce jour Microsoft est en mode rattrapage.
Imaginez si Steve Jobs devait lui aussi tomber en mode rattrapage. Malgré ses nombreux succès, Jobs n’a pas toujours eu le flair. Disons-le tout de suite, côté informatique, Jobs est assez nul en terme de prédictions.
Côté technologique il a la cote avec les iPod et le iPhone mais auparavant… Il ne faudrait jamais oublier que sa société a été sauvés des eaux houleuses justement par Microsoft car l’entreprise avait fait de très mauvais paris.
Alors de grâce monsieur Jobs pariez côté technologique mais ne risquez pas trop du côté informatique. Apple n’est plus une société informatique mais maintenant une société technologique. La gamme d’ordinateurs de bureaux et portables Mac demeurent encore aujourd’hui une gamme de produit très marginaux tout comme l’utilisation de son fûreteur Safari.
Donc Steve Jobs est bien mal placé pour parler du comportement des consommateurs face à Internet.