La Boule de cristal du CRIM 2009

Du 29 mars au 1er avril 2009 au Palais des Congrès de Montréal se tient la conférence « La Boule de cristal du CRIM » organisé par le Centre de Recherche Informatique de Montréal.

Pour des coûts de 695$ pour les membres et 795$ pour les non membres vous aurez la possibilité d’assister aux conférences des personnes suivantes:

Mme Karen Radford
Présidente, TELUS Québec

M. Mark Anderson
Président et chef de la direction,
Strategic News Service

Mme Natalie Larivière
Présidente, Médias Transcontinental

M. Paul Hofmann, Ph.D.
Vice-président Recherche, Sap Labs

Mme Lynne M. Long, CISA
Vice-présidente, Conseils stratégiques et marchés internationaux, Accelia

M. Raymond Leduc
Directeur, IBM Bromont

M. Carl Bond, ing., CISSP
Président et chef de la direction, Elytra, et
directeur Télécom et Sécurité, DESSAU

M. Alain Fecteau
Président-directeur général, Technopôle Défense et Sécurité

M. Guy Langevin, ing., M.Sc.
Directeur général, Above Sécurité

M. Andy Canham
Président, SUN Microsystems Canada

M. Atsuhisa Takahashi
Président, Corporate Environmental Affairs Unit, Fujitsu

Mme Veena Rawat, Ph.D.
Présidente, Centre de recherches sur les communications Canada

M. Peter Strom
Président et chef de la direction, March Networks

M. Philippe P. Huneault
Président et chef de la direction, Medical Intelligence Technologies Inc.

Mme Elisabeth DeMarco
Associée, MacLeod Dixon LLP

De mon côté je vais passer mon tour.  Parmi ces conférenciers il y a certainement d’excellents orateurs, je n’ai aucun doute là-dessus.

Même si j’étais invité gratuitement je n’irais pas là.  Ce n’est pas parce que ces gens là sont haut placés dans leurs compagnies qu’ils savent nécessairement et automatiquement ce qui s’en vient en terme de technologies informatiques.  N’oubliez pas le nom de la conférence, « La Boule de cristal », ce qui signifie en quelque sorte vous faire dire l’avenir en terme de technologies informatiques.

Combien de ces conférenciers avaient vu venir la popularité du WWW, du Web 2.0.  de Facebook, de Google Chrome, des moteurs de recherches, du  Wi-Fi, du Bluetooth, du AJAX, des clés mémoires USB, des connecteurs HDMI, le iPhone, le .NET, le Open Source, la folie Linux,de Amazon.com, de eBay.com,  les moniteurs LCD 24 pouces à moins de 300$, du Blackberry, des SMS, de l’adaptation rapide de la photo numérique, de l’hammeçonnage, du hacking de Mafiaboy, du format de fichier MP3,  des disques durs d’un terabyte, de la téléphonie IP, du format XML, de Flash, de Silverlight, de Youtube, du marketing web, des jeux réseaux,  des imprimantes laser couleurs à votre domicile, de l’émergence de la Chine, de l’achat de noms de domaine, des processurs à multiples coeurs, de la programmation Offshore en Inde, le flop de Windows Vista, l’adaptation rapide des GPS et les ordinateurs sans disques durs de la virtualisation, de Baidu.com, des transactions boursières électroniques, de l’éclatement de la bulle Internet sur les marchés financiers et du cloud computing?

À 695$ ou 795$ que vous soyez membre ou pas c’est une dépense individuelle colossale et qu’elle vous sera la plus value au bout du compte.  Pensez-y?  À ce montant vous en avez de bons livres technologiques chez votre libraire préféré.

Attention ici je ne vous dis pas de ne pas aller à l’événement  je vous dis de penser à la plus value que vous apporteront ces conférenciers.

L’AJAX. Actuellement c’est comme le sexe à l’adolescence.

L’AJAX est un terme quasi mythique en informatique relié à Internet depuis quelques années.  L’AJAX, actuellement se compare très bien au sexe à l’adolescence:  Plusieurs en parle mais peut le font réellement.

En 2008, moins de 2% des sites Internet présents sur la toile utilisent ce principe.  Au fur et à mesure que les sites Internet des grosses entreprises et les gros portails présents sur Internet seront mis à jour, sans aucun doute que les principes de AJAX y seront greffés.

Avec des outils de développement aussi performants que Visual Studio 2008, on peut espérer que d’ici 5 ans, soit en  2013, que le taux d’utilisation d’AJAX sur les sites Internet grimpera entre 15% et 20%.

Qu’est-ce que l’AJAX?

La définition puriste de AJAX:   Asynchronous JavaScript And XML.

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Tout d’abord il est bon d’expliquer que les applications Internet traditionnelles permettent aux utilisateurs clients  d’effectuer des choix (suivre un lien, remplir et valider un formulaire contenant des données). Lors de la soumission des données du formulaire une requête est alors envoyée au serveur HTTP, qui agit en fonction de l’action et des données reçues, et retourne au client une nouvelle page, cette requête est dite « synchrone »).

Ce fonctionnement traditionnel consomme inutilement une bonne partie de la bande passante, une grande partie du code , par exemple XHTML, étant commune aux différentes pages de l’application. De plus, parce qu’une requête au serveur HTTP doit être réalisée à chaque interaction avec l’application, le temps de réponse de l’application dépend fortement du temps de réponse du serveur HTTP.   Cela conduit à des interfaces utilisateur plus lentes. Les navigateurs actuels mettent les éléments communs en cache, donc le chargement de pages nouvelles n’oblige pas le serveur à redonner les mêmes éléments à chaque fois.

En contrepartie, les applications utilisant les techniques AJAX peuvent envoyer des requêtes au serveur HTTP pour récupérer uniquement les données nécessaires en utilisant la requête HTTP XMLHttpRequest.  Ce type de requête est dite « asynchrone ». Les feuilles de style (CSS) sont utilisées pour la présentation des informations au sein des pages Internet. Le langage JavaScript côté client est utilisé pour interpréter la réponse du serveur HTTP et pour effectuer des traitements (affichages de menus déroulants, saisies, mises à jour de cote de bourse etc…).  Les applications AJAX sont alors plus réactives parce que la quantité de données échangées entre le navigateur, client, et le serveur HTTP étant fortement réduite.

Pour des sites avec quotidiennement des centaines de milliers de visiteurs cela peut chiffrer la réduction des coûts de bande passante et de serveur par centaines de dollars.  C’est même à quelque part un bon geste pour l’environnement.

Le seul inconvénient jusqu’ici d’une application utilisant AJAX est le chargement de la première page qui peut être pénalisé si l’application utilise une bibliothèque AJAX volumineuse.  On observe que certaines librairies AJAX pèsent plus de 1/2 mégaoctets.

AJAX a comme premier bienfait d’agrémenter l’expérience utilisateur car ce dernier attend moins.  Car avec AJAX les nombreux rafraîchissements de pages d’un site Internet sont choses du passé.

Actuellement sur Internet le principe AJAX est utilisé par deux grands axes de programmeurs.  Les pro-PHP et les pro-ASP.NET de Microsoft.

La documentation est nombreuse, n’ayez crainte de vous documentez sur l’AJAX.

Ici un bon lien pour apprendre les rudiments d’AJAX, celui de la W3Schools.