Google Gold Mine, Google Fortune, Google Money, Google Success et autres conneries

Vous avez sans doute reçu récemment des courriels SPAM intutulé Google Gold mine,
Google Fortune ou Google Success.

Ni plus ni moins on vous promet des $300 par jour à des $4 000 par semaine.

C’est bien beau mais la vérité est toute autre d’autant plus que certains la pousse pas mal en disant que vous recevrez un chèque de Google à chaque semaine.  C’est drôle parce que Google ne paie que par mois.

Tout d’abord le concept qu’on explique est de monter un site Internet et de diffuser des publicités Google Adsense.

Ensuite on vous dis que par mois vous pourriez recevoir des milliers de dollars de Google.

C’est possible mais dans les faits ça prend un site très achalandé.  En moyenne 0,9% des annonces diffusées sont cliqués.  Donc sur 1 000 annonces diffusées, 9 sont cliqués.  Les revenus de ces clics vont de 1 cent à parfois mais rarement 5$.

Google Adwords permet trois publicités par page de votre site.  Supposons qu’en moyenne pour chaque clique sur une publicité que vous recevez 0,10$.  Ainsi pour faire 400$ par jour, 4 000 annonces devront être cliqués.  Ce qui signifie qu’avec un taux moyen de clic de 0,9%, votre site Internet devra diffuser par jour 148 148 pages contenant trois annonces Google Adwords chacune.

Ça c’est la réalité.  Alors permettez-moi de vous dire que pour faire $4 000 par semaine, ce qui signifie 571,43$ par jour, cela veut dire que votre site Internet devra diffuser 211 641 pages quatodiennement.  Cela veut dire 31 000 visiteurs uniques qui visiteront en moyenne 7 pages de votre site.  Quotidiennement !

La marche est très haute vous en conviendrez. 

Donc il y a beaucoup d’appellés mais peu d’élus. Mais c’est tout de même réalisable si vous avez une bonne idée de site Internet.  Mais d’espérer de 5 à 8$ de revenus par jour est plus réaliste et il va s’en dire en découragera plus d’un.

Attention de ne pas vous-même cliquez sur vos annonces, Google est sans merci pour ceux qui s’y font prendre.

Avec Internet, Rupert Murdoch sent la soupe chaude.

Sans aucun doute parce qu’il sent la soupe chaude avec Internet, le groupe métiaque News Corp., propriété du magnat Rupert Murdoch, est en négociations avec d’autres groupes de presse pour créer un consortium qui ferait payer à ses lecteurs l’accès à ses contenus Internet et sur téléphones portables, rapporte le Los Angeles Times vendredi.

Le LA Times assure que le responsable des nouveaux médias au sein de News Corp., Jonatahan Miller, se serait déjà entretenu avec des responsables des sociétés éditrices du New York Times, du Washington Post, de Hearst et du groupe Tribune.

Depuis plusieurs mois, les quotidiens américains doivent faire face à une très forte baisse de leurs revenus provenant de la publicité. Leurs lecteurs sont aussi plus friands des éditions sur Internet, gratuites pour bon nombre de quotidiens.  Certains quotidiensont vu leur édition amputé de plusieurs pages.

Au début du mois, Rupert Murdoch avait cependant indiqué qu’il comptait désormais faire payer les internautes souhaitant lire en ligne les articles des journaux de son groupe, qui compte en son sein le New York Post aux États-Unis, ou encore le Times et le Sun en Grande-Bretagne.

Le Wall Street Journal, également dans le giron de M. Murdoch, fait déjà payer ses lecteurs pour accéder à ses articles sur Internet et revendique être le journal payant le plus lu sur la toile.

Mais selon Alan Mutter, un ancien éditorialiste, la réalité est que, soit tous ceux qui produisent des informations se mettent à faire payer leur produit, soit ceux qui font cavalier seul vont se casser les dents.

Il est évident que quand ce n’est pas gratuit sur Internet, c’est rare que ça connaît un grand succès.  Dans le cas de News Corp. et de Rupert Murdoch on parle de faire payer pour lire des nouvelles ici.

Ça ne tient pas la route.  Pour un site de rencontres, un site d’annonces classées je veux bien, mais pour lire des nouvelles ça n’aacun bon sens.

Rupert Murdoch appartient à cette classe d’individus qui ne semble pas croire au média qu’est le web.  Normal il a bâti sa fortune avec la télévision et les journaux papiers.  Vu son manque de vision, il veut faire reculer le web afin de pouvoir continuer à s’emplir les poches.  Bien ce cher Murdoch devra innover et faire payer les gens pour du contenu de nouvelles ce n’est pas innover mais régresser.

Parlant de la presse écrite.  Je me souviens de l’édition du PC Magazine au début des années 90 qui contenait un bon 350 pages à chaque deux-trois semaines.  Maintenant allez acheter le PC Magazine.  Il a réduit plus de moitié.  Les revenus publicitaires ont diminué.  En informatique parfois les publicités ça informe davantage qu’un article question de se mettre au courant des nouveautés.  C’est maintenant vers le web que se sont tournées les informaticiens et c’est ainsi que le groupe Ziff-Davis a ajouté le .COM à la plupart de ces magazines sur le web.  Mais depuis quelques années, souffrant de la concurrence d’Internet, le groupe Ziff-Davis a essuyé des vagues de désabonnements de ses magazines, mettant en danger son existence même. De 2001 à 2007, ses recettes publicitaires sont passées de 215 à 40 millions de dollars et ses revenus ont été divisés par quatre.  Tout simplement ils n’ont pas su s’adapter assez rapidement.

Le Sélection du Rider Digest est un autre bel exemple.

Le média de l’avenir c’est le web et le contenu portable.  Les journaux, la radio, la télé existeront toujours mais seront davantage des médias relégués au second plan face à Internet.  L’explosion récente des canaux de télé que vous offre votre câblodistributeur est mis en péril à cause de la popularité d’Internet.

Ce qui fait vivre les réseaux de télévisions et les chaînes spécialisés c’est la publicité.  Attendez-vous à voir des fusions et des fermetures de réseaux et de chaînes dans les prochaines années.

Le mode de publicité dit interruptoire est de moins en moins populaire.  La radio est le média ou le mode de publicité interuptoire persistera.  Pour la télévision c’est dépassé.  Certaines agences publicitaires ont amené ce mode de publicité interruptoire au Web.  Par exemple il vous est déjà certainement arrivé de voir une publicité s’afficher sur un site Internet entre deux pages.  Les gens n’aiment tellement pas cela qu’ils ont dû ajouter un hyperlien dans le haut ou dans le bas mentionnant « Sauter cette publicité et accéder à la page que vous désirez ».  Quelle inutilité.  Combien de gens écoutent la publicité et n’utilisent pas ce lien?.

Sur des sites comme Youtube, Youporn et La Presse télé  ont voit de plus en plus une publicité s’affichée pendant un bloc de 30 secondes avant d’accéder au vidéo sélectionné.

C’est malheureux que des gens s’entête à utiliser cette forme de publicité interruptoire alors que le consommateur déteste ce genre de publicité.

Innover ou mourir mais amenez des principes dépassées à une nouvelle plateforme ce n’est pas innover mais être cabochon.

Plusieurs canadiens réclament un Google Adsense Canada

La remontée du dollar canadien pénalise plusieurs propriétaire de site Internet diffusant des annonces de Google Adsense, annonces qui sont payées en dollars américains.

C’est plaisant pour les utilisateurs canadiens de Google Adwords qui eux paient les mots-clés moins chers en dollar américains mais les proprios de sites Internet voient leurs revenus diminués.

Plusieurs réclament que Google lance une version canadienne de Google Adsense afin que leurs revenus se stabilisent et qu’ils ne soient pas effrités par la remontée du dollar canadien face à la devise américaine.

Ça reste à voir mais je serais surpris que Google écoute, ils n’ont pas l’habitude de le faire.

Un cellulaire par ci, un cellulaire par là, trop de cellulaires?

Lorsque je lis les grands blogues technos il ne se passe pas une journée sans qu’on nous parle d’un nouveau modèle de cellulaire, d’un nouvel outil relié au cellulaire, d’un nouveau système d’exploitation destiné au cellulaire.

Vous l’aurez compris, le cellulaire est pour plusieurs compagnies la plateforme d’avenir.  Ça se sent dans les blogues technos car c’est de ce côté qu’il y a le plus de nouveautés.

Que ce soit de Apple, Research in Motion, Samsung, LG. Motorola, Sprint, AT &T, Palm, Nokia, Ericsson ou autre fabricant de cellulaires, ils voient tous leurs nouveaux modèles comme le joujou qui vous sera le plus utile dans votre quotidien.

Juste pour comprendre l’importance de la plateforme cellulaire, portez attention aux publicités qui vous sont destinés par les vendeurs d’appareils cellulaires, les fabricants de cellulaires et les fournisseurs de services cellulaires.   Combien porte sur un forfait cellulaire ou un nouveau modèle de cellulaire?

Personnellement, j’ai fais le test et j’ai constaté qu’une publicité sur neuf était relié au cellulaire.  C’est énorme.  Je dirais que la publicité entourant le cellulaire a presqu’atteint le niveau de publicité reliées à la vente d »automobiles.

Pas étonnant que Apple, Google et Microsoft rivalisent avec leurs systèmes d’exploitation respectifs destinés à la plateforme mobile (cellulaire).

Si les fournisseurs de services cellulaires désirent que cette plateforme perce davantage, du moins au Canada, il faudra qu’elles revoient à la baisse le coût de plusieurs de leurs forfaites.

Avez-vous actuellement le coût d’un forfait mensuel de base pour le iPhone d’Apple?  Pas étonnant que les ventes stagnent au Canada.